Buglose
Le hameau de Buglose est un lieu de pélerinage important, c'est le Lourdes landais. Le chanoine Labarrère, historien de Buglose, pensait que le culte de Notre-Dame de Buglose remontait au XVème siècle.
Une légende se rattache au culte de Notre Dame de Buglose.
La statue de Notre-Dame avait été cachée pendant les guerres de religions pour échapper à la fureur des Huguenots. En 1620, un berger qui habitait les environs remarqua qu'un de ses boeufs avait pris l'habitude de s'écarter du troupeau pour se diriger vers un marais voisin, masqué d'épais fourrés. Voulant en connaître la raison, il grimpa dans un arbre et vit sa bête lécher une forme curieuse dans la vase. C'était la statue de la Vierge à l'Enfant, un bloc de pierre douce, pesant près de 400 kilos. Il fut alors décidé de la transporter à l'église du Pouy, à la demande de Monseigneur du Sault, évêque de Dax. Mais très vite, les boeufs destinés au transport, ne voulurent pas avancer et s'arrêtèrent. Cette attitude fut un signe de la volonté divine: Notre-Dame veut rester à Buglose, et on érigea à cet endroit la chapelle destinée à abriter la statue et qui devint la " chapelle des miracles" autrefois appelée chapelle de la Fontaine.
Jadis Buglose s'écrivait Berglosse. Buglose n'apparaît sous son orthographe actuelle que vers le milieu du XVII ème siècle. Le nom viendrait de beuglement, par rapport aux boeufs récalcitrants de la tradition.
L'abbé Mauriol voulait à Buglose une église digne de la grandeur de Saint-Vincent-de-Paul. Elle fut terminée en 1750, mais au milieu du siècle dernier vers 1850, une nouvelle église d'inspiration romane plus imposante remplaça celle-ci et fut achevée en 1864.
Cette Basilique abrite aujourd'hui la fameuse statue. Autre particularité, le carillon, l'un des plus beaux de France, se compose de 60 cloches. En réalité quarante cloches sont utilisées, les autres ont été réduites au silence pour donner plus d'homogénéité au son. voir site carillon de Buglose
Ce qu'on appelle le monastère de Buglose, se trouve à côté de la Basilique. C'était l'ancienne résidence des lazaristes.